GénéProvence : ligne éditoriale de la collection "Un temps passé"

Publié par Interdisciplin'art

GénéProvence : ligne éditoriale de la collection "Un temps passé"

 

« Un temps passé » - Jean-MarieDesbois-GénéProvence

Collection dirigée par Sandrine KRIKORIAN

 

NOUVELLE LIGNE ÉDITORIALE

 

La collection « Un temps passé » publie des travaux d’universitaires et de chercheurs sur l’histoire de la Provence, dans une volonté d’allier à la fois la rigueur de la méthodologie scientifique et la vulgarisation de ce travail de recherche afin de le rendre accessible et compréhensible au plus large public possible.

 

Mots-clefs :

Vie, universalité, humanité, interdisciplinarité.

 

 

Comme la vie, l’histoire de l’humanité est un éternel recommencement. Certains questionnements, certaines réflexions, certains événements sont récurrents. Connaître l’histoire de nos ancêtres permet de mieux comprendre notre vie actuelle, et même de nous apporter des réponses sur les questionnements actuels de la société (qu’ils soient culturels, économiques, politiques, religieux ou autres). Il en est ainsi par exemple des guerres puisque depuis les premiers conflits armés apparus avec la sédentarisation durant la période néolithique, ces derniers n’ont eu de cesse de se multiplier et continuent d’ailleurs encore de nos jours. Ce n’est sans doute pas le seul exemple, mais c’est peut-être le plus éloquent.

À l’instar d’une large famille, la Provence est un membre important de cette famille universelle qu’est l’humanité. Comment recontextualiser cette région provençale à la fois d’un point de vue synchronique et diachronique ? Et que peut apporter cette compréhension, cette recontextualisation dans notre société actuelle ? C’est donc dans ce contexte que s’inscrit la collection « Un temps passé ». Il est envisagé ici de comprendre de quelle façon la Provence s’insère dans cette longue histoire humaine et quelles en sont les spécificités.

Afin de répondre à ces questionnements, les ouvrages publiés par la collection peuvent l’être sous plusieurs formats : livres à auteur unique ou à plusieurs auteurs (actes de colloques, de journées d’études, travaux réunis autour d’une même thématique…).

D’un point de vue géographique et chronologique, la Provence est à entendre ici au sens large du terme. Le nom de Provence vient du latin provincia et désigne, on ne peut plus justement, la province gauloise conquise par les Romains ; mais son histoire commence bien avant. La ville de Massalia fondée par les Grecs de Phocée en 600 avant J.-C. est peut-être l’exemple le plus présent dans les esprits. Néanmoins, dès la Préhistoire, la vie est présente sur le territoire constituant ce que nous appelons aujourd’hui la Provence. Avec le rattachement du comté de Provence au Royaume de France dès la fin du Moyen Âge, puis du comté de Nice au milieu du XIXe siècle, l’intégralité de l’actuelle région PACA est donc le territoire qu’il est envisagé d’étudier. Aussi, les travaux pourront porter sur tous ces lieux de la Provence de la Préhistoire jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.

LES AXES D’ÉTUDES

Axés prioritairement sur le champ disciplinaire historique, mais sans pour autant rien exclure, les champs d’étude proposés sont également variés et, dans une volonté d’universalité, intègrent plusieurs autres champs disciplinaires pouvant être mis en correspondance : l’art sous toutes ses formes (peinture, architecture, sculpture, vitrail, céramique, orfèvrerie, vitrail, tapisserie, photographie, danse, chant, théâtre, opéra, musique, costume, etc.), l’archéologie, le patrimoine (collections, muséographie, mise en valeur du patrimoine, etc.), la littérature (la Provence en littérature ou la littérature en Provence), la géographie et la géopolitique… Sans pour autant prétendre à l’exhaustivité, certains thèmes peuvent être abordés de façon privilégiée.

1. La vie en Provence

Un premier aspect concerne la vie des hommes et des femmes de Provence, quelle que soit leur classe sociale, afin de reconstituer l’histoire culturelle et mentale des époques passées. Comment vivaient, au quotidien en temps de paix mais aussi en temps de guerre, les Provençaux de jadis et naguère ? Quelle était la place de la famille au sens large et des familles au sens plus particulier ? Quelle était la place de l’éducation, de l’enseignement et de l’apprentissage ? Comment ces derniers étaient-ils transmis ? Un autre aspect essentiel concerne la question de l’alimentation, de la cuisine, de la gastronomie et des arts de la table (et tout ce qu’il y a autour : agriculture, hygiène, droit, médecine…), etc.

Le second axe pouvant être étudié concerne non pas l’individu dans sa vie personnelle mais plutôt un environnement plus large et professionnel avec par exemple des questionnements autour de l’histoire des métiers et des fonctions institutionnelles ou encore des sciences et des techniques, ainsi que des hommes et des femmes qui ont fait évoluer la société à travers ces aspects.

2. Religion et religions

Chaque province est marquée par ses religions, fêtes et traditions. Et la région provençale n’est pas une exception à la règle. Encore fortement marquée de nos jours de différentes façons, ce sont ces aspects qu’il est proposé d’étudier ici au travers de leur existence, leur histoire, la place qu’elles occupent, leur évolution. Quelles étaient les religions représentées dans l’histoire en Provence ? Comment l’étaient-elles ? Quelle était leur place ? Comment la vie s’organisait en fonction des fêtes religieuses. Quelles étaient les fêtes et jours de fêtes et comment étaient-ils célébrés ? Ce ne sont là que quelques questionnements parmi d’autres pouvant être abordés.

3. Légendes et mythes

Si la religion est présente, les mythes et légendes le sont également. Citons par exemple le mythe d’Héraklès raconté par Eschyle pour la création de la plaine de la Crau. Il est donc intéressant de voir comment ces mythes et légendes pouvaient être présents dans la Provence d’antan, de quelle façon, quelle était leur place dans la vie et dans les mentalités, ou encore de quelle façon ils ont évolué.

4. Les traditions provençales

La Provence est une terre de traditions par excellence. De nos jours, souvent dénommées sous l’appellation péjorative de « folklore provençal », il n’en reste pas moins que ces traditions ont une véritable histoire. Prenons ainsi l’exemple de la fête de Noël qui, célébrée dans tous les pays chrétiens, est particulièrement présente dans l’histoire récente de la Provence qui se l’est appropriée et lui a donné une saveur particulière. Aujourd’hui connue principalement pour ses treize desserts, il ne s’agit là que d’une tradition régionaliste récente alors que l’origine de la fête de Noël remonte à l’Antiquité et à la célébration du solstice d’hiver. Il est donc intéressant, de comprendre comment, au-delà du simple folklore, sont nées les traditions, comment elles ont été créées et comment elles ont évolué jusqu’à des temps récents.

5. Les hommes et les lieux

Le lien entre les hommes et leurs terres est présent en Provence comme partout ailleurs. On peut ainsi envisager des études mettant en lien ces deux aspects comme par exemple la famille Grimaldi qui, d’Aix-en-Provence à Monaco en passant par les Baux de Provence, a marqué la Provence pendant des siècles. Il pourra aussi être intéressant de travailler sur les familles et dynasties d’artistes (françaises ou étrangères) installées en Provence, etc.

6. La Provence, terre d’échanges

Entre mer et montagne, limitrophe de la frontière italienne et possédant de nombreux ports permettant les échanges de tous types, la Provence est également depuis le début de son existence une terre de passage et d’immigration humaine et un carrefour par lequel transitent (et quelquefois s’implantent) toutes sortes d’idées, de concepts, de matériaux, de produits, d’objets divers et variés, etc. Il est donc intéressant d’analyser ces différents aspects ainsi que la façon dont la Provence a gardé une trace de ces différents échanges et installations.

7. Hommes et territoires naturels

Les liens entre la nature et la vie humaine et de leurs enjeux sont au sein des préoccupations des Hommes depuis la nuit des temps. Il est donc proposé d’envisager cette question de l’Homme face à la nature, de leur cohabitation et de la façon dont les Provençaux se sont approprié les espaces naturels et leurs « habitants » (faune et flore) pour y vivre et y créer leur société.

 

INSTRUCTION AUX AUTEURS

D’un point de vue typographique, il est demandé de remettre le manuscrit mis en page comme indiqué ci-dessous :

  • Un minimum de 100 pages est demandé au format A4, en police Book Antiqua 12, interligne 1,5, marges de 2,5.
  • Quatre niveaux de titres sont pris en compte et il convient d’éviter les numérotations de type : 1.1., 1.1.1., 1.2., etc.
  • Les notes doivent se trouver en bas de page et il convient également d’éviter les notes trop longues.
  • En ce qui concerne les citations :
  • De moins de trois lignes : elles sont à mettre entre guillemets dans le corps du texte, en caractère 10.
  • De plus de trois lignes : elles sont à mettre entre guillemets, séparées du corps du texte par des sauts de lignes et un décalage de la marge de gauche, en caractère 10.
  • La bibliographie doit être réalisée comme suit :
  • Dans le cas d’un ouvrage : Nom en petites capitales, prénom, Titre en italique, éditeur, lieu d’édition, date, et éventuellement le nombre de pages.
  • Dans le cas d’un ouvrage faisant partie d’une collection : Nom en petites capitales, prénom, Titre en italique, éditeur, lieu d’édition, date, et éventuellement le nombre de pages.
  • Dans le cas d’un article : Nom en petites capitales, prénom, « Titre entre guillemets », dans nom de la revue en italique, éditeur, lieu, date, pages concernées.
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